n°90.La « Loi Laânigri » est-elle idoine contre les louangeurs d’actes terroristes?
Le parquet général antiterroriste près la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Salé a déterminé les chefs d’accusation retenus contre sept personnes, arrêtées dans différentes régions du pays et déférés devant la justice pour « apologie du terrorisme ». Sept prévenus, dont cinq militants du PJD qui avaient exalté l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara sont poursuivis en vertu de la loi antiterroriste. Ils avaient été arrêtés par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), suite à la publication, sur les réseaux sociaux, glorifiant l'auteur de l'acte terroriste.
Commentant cette décision, Akhbar Al Yaoum, connu pour sa proximité avec les instances dirigeantes PJD, écrit dans son édition du 5 janvier 2016 que « leur poursuite en vertu de cette loi antiterroriste constitue un coup dur pour le Code de la presse et de l’édition ». Pour le quotidien, « le crime est lié à la publication dans ce cas d’espèce ».
Le journal rappelle que « plusieurs professionnels avaient demandé au ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, de légiférer clairement sur le fait que les affaires liées à la publication devaient être traitées en vertu du Code de la presse et de l’édition et non pas sous le coup de la loi antiterroriste ».
Une mise en garde des ministères de l’Intérieur et de la Justice avait été diffusée par voie de communiqué, rappelant que « l’apologie d’actes terroristes constitue un crime répressible et puni par la loi ». Mais laquelle et que prévoit-elle ?
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