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n°49.Pourquoi les gardiens de la bonne gouvernance n’ont pas les mains libres ?

29.06.2016 à 15 H 25 • Mis à jour le 29.06.2016 à 18 H 45 • Temps de lecture : 7 minutes
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Dans un récent rapport, l’OCDE passe au crible le rôle de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et celui de l’Institution du médiateur du royaume (IMR). Le document souligne leurs multiples contraintes et défaillances.

En 2016, un marocain sur trois considère le secteur public très corrompu*. Alors que le gouvernement a lancé en mai sa stratégie nationale de lutte pour la corruption à quelques mois du rendez-vous électoral, la corruption, telle qu’elle est perçue et vécue par les citoyens ne semble pas disparaître de leur quotidien. Les agences de lutte contre la corruption et de médiation ont-elles les moyens de jouer pleinement leur rôle ?


L’OCDE se penche dans un récent rapport publié le 24 juin, Renforcer l’intégrité du secteur public au Maroc, sur le rôle de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et l’Institution du médiateur du royaume (IMR). En 2011, la Constitution a institutionnalisé ces deux instances de premier ordre pour la défense de la probité au sein des administrations publiques et entre les usagers. Ces agences qui préexistaient à la Constitution, recouvraient alors leur indépendance et un ensemble de prérogatives essentielles pour la conduite de leur mission : la défense de l’intégrité du service public. Pourtant, le travail législatif est venu saper en partie ces promesses, en révisant à la baisse leurs attributions. Le rapport de l’OCDE se veut tant une évaluation de leur rôle présent qu’une feuille de route pour répondre aux attentes des usagers.


L’ICPC : une promesse d’indépendance envolée

Créée en 2007, l’instance centrale de prévention de la corruption, présidée jusqu’à très récemment par Abdeslam Aboudrar, un ancien détenu politique, attend son remodelage entériné par la loi n°113-12 de juin 2015. Après que les membres de son conseil seront nommés, l’Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption remplacera l’actuelle ICPC.

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