S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
En continu

Falsification
La justice espagnole étudie d’extradition d’un trafiquant de faux papiers au Maroc

25.07.2023 à 15 H 28 • Mis à jour le 25.07.2023 à 20 H 30 • Temps de lecture : 1 minutes
Par

Amine B. Est accusé de falsification de documents d’identité au Maroc. L’Audience nationale espagnole étudie actuellement son extradition.


Le Marocain a été arrêté en mars dernier à Tolède en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Nador. Il est accusé d’avoir vendu de faux documents de résidence à des citoyens marocains leur permettant d’immigrer illégalement en Espagne, indique l'agence de presse EFE.


Lors d'une perquisition menée dans son domicile au Maroc en 2016, 254 passeports, dont des marocains, des espagnols et d'autres nationalités,  8 permis de séjour en Espagne et permis de conduire, des cartes d'assurance maladie étrangères et 520 photographies d'hommes et de femmes ont été retrouvé.


Devant le juge, Amine B. A a refusé son extradition, arguant qu’il « travaillait en Espagne depuis 2007, qu'il s'était marié, qu'il avait deux enfants jumeaux de 2 ans, dont l'un sera opéré le mois prochain, et que ses parents, sa tante et une sœur se trouvent également sur le territoire espagnol ».


Le bureau du procureur de l’Audience nationale estime que les crimes pour lesquels l’homme en question est accusé n’ont pas été prescrits et pourrait donc être condamné à 11 ans de prison. Malgré « son enracinement » en Espagne, l’Audience nationale pourrait donc se prononcer en faveur de son extradition au Maroc.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk En continu