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Concours des avocats: l’Exécutif accepte d’organiser un nouvel examen avant octobre

04.06.2023 à 19 H 46 • Mis à jour le 05.06.2023 à 08 H 50 • Temps de lecture : 2 minutes
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Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a répondu au rapport spécial présenté par le Médiateur du Royaume suite à la controverse entourant le concours d'accès aux barreaux. Après avoir examiné le rapport et consulté le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, le chef de l'Exécutif a décidé de réagir « de manière positive » aux recommandations et propositions formulées par le Médiateur du Royaume. Et à la tête de celles-ci : l’annonce d’un nouvel examen répondant aux mêmes conditions que l’épreuve du 4 décembre 2022.


Ces recommandations, soulignons-le, comprennent aussi l’annonce des résultats et la remise des certificats d’aptitude aux candidats ayant réussi le nouvel examen qui aura lieu début octobre prochain. Ce qui leur permettra de bénéficier avec leurs pairs des dispositions de l’article 11 de la loi régissant la profession d’avocat. Il s'agira aussi de garantir la consultation des feuilles d’examen à l’ensemble des candidats qui le demandent, ainsi que la mise en place de solutions exceptionnelles pour les candidats ne remplissant plus les conditions requises lors du précédent examen, comme le critère d’âge ou autres.


Ainsi, la réponse positive aux recommandations de l’Institution du Médiateur du Royaume s'inscrit « dans l'intérêt que le gouvernement accorde aux différentes plaintes des utilisateurs des services publics reçues par le biais de l'institution du Médiateur du Royaume », souligne la présidence du gouvernement. Elle reflète également « l'engagement du gouvernement à réagir de manière positive et à mettre en œuvre les recommandations émanant de cette institution constitutionnelle indépendante ».


Il est à rappeler que le torchon brûle depuis plusieurs mois entre le ministère de la justice et les recalés au concours d’aptitude pour l’exercice de la profession d’avocat.  Ces derniers avaient contesté les résultats dudit concours, remettant en question leur transparence, et appelant à la réorganisation du concours. Des revendications que le ministère de la Justice a refusé dans un premier temps de satisfaire et qui sont restées source de grandes tensions, avant que les négociations ne reprennent sous la houlette de la présidence du gouvernement et suite à l’intervention de plusieurs institutions, dont notamment la Direction Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH).

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