Derrière les tensions diplomatiques entre les deux piliers du Maghreb, une compétition féroce se déroule entre leurs compagnies aériennes : le transport aérien étant décisif sur le plan de l’influence économique, mais aussi diplomatique.
Aussi, l'Algérie, qui a en septembre 2021, fermé son ciel à tous les appareils immatriculés au Maroc, a récemment déclaré ses intentions pour l’acquisition de nouveaux avions afin de concurrencer la compagnie aérienne nationale marocaine. Son ambition est de desservir les marchés où opère traditionnellement la Royal Air Maroc (RAM), à savoir l’Afrique subsaharienne.
Si la pandémie de Covid-19 a bouleversé les projections du secteur de l'aviation internationale et a engendré d'importantes pertes financières pour les compagnies aériennes, ce qui a contraint la RAM à réduire quelque peu sa voilure par la vente de dix avions et la réduction drastique de ses effectifs parmi son personnel navigant, elle est par ailleurs devenue membre de l'alliance aérienne OneWorld dès avril 2020, devenant ainsi la première compagnie aérienne africaine à rejoindre ce réseau de transporteurs aériens internationaux de renom. Cette adhésion lui a permis d'étendre sa présence internationale et de bénéficier des opportunités offertes par ce réseau.
La RAM, seconde au podium continental
En termes de classements internationaux, la compagnie marocaine a fait une percée significative. Selon Skytrax, elle s'est classée 66e parmi les 100 meilleures compagnies aériennes du monde en 2022, enregistrant ainsi un bond considérable par rapport à la 81e place qu'elle occupait en 2021. Cela lui a valu la deuxième place en Afrique, derrière Ethiopian Airlines, qui s'est classée 26e. En revanche, Air Algérie est restée hors du classement.
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