n°804.Faut-il croire à une éventuelle adhésion de l’Algérie aux Brics ?
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réitéré, il y a quelques semaines, la volonté de son pays de rejoindre le Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et l’Afrique du Sud), ce club de puissances économiques émergentes, censé rivaliser avec l’autre groupe rassemblant celles établies, le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni). Sur le papier, une pareille adhésion n’est pas, à priori inenvisageable. La Chine, locomotive du groupe, affiche une croissance moyenne de 7 % sur les dix dernières années, l’Inde de 6 %, la Russie de 2,8 %, l’Afrique du Sud de 1,4 % et le Brésil de 1 % seulement. La moyenne de l’Algérie s’établit quant à elle à 2,2 %.
Alger partage également plusieurs points avec les autres membres du groupe en matière de politique étrangère. Son rapprochement avec Moscou et Pékin s’est accéléré ces dernières années, au détriment de ses rapports avec les pays de l’ordre économique classique. Ses relations avec l’Union européenne, particulièrement, se sont détériorées, débouchant parfois même sur des ruptures, tel que c’est le cas avec l’Espagne. Avec la France, la réconciliation tant attendue tarde à se concrétiser et il n’est pas garanti que les minces efforts de Paris lui suffisent à regagner la confiance du régime algérien.
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