ÉconomiePLF 2023: L’ASMEX recommande quatre points pour soutenir les exportateurs
La Commission Fiscalité de l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) s'est réuni sous la présidence de Abdelkader Boukhriss, en présence du président de l'association Hassan Sentissi El Idrissi et des membres du Bureau exécutif, apprend-on d'un communiqué.
À cette occasion, les participants se sont dit unanimes quant à « l’incertitude qui caractérise l’environnement économique tant mondial que marocain ». Cependant, ils notent « une nette amélioration des exportations, des rentrées de devises et des recettes fiscales en 2021 et durant le premier semestre de l’année 2022 », fait-on savoir.
Depuis l'annulation des avantages accordés aux exportateurs par la Loi de Finances 2020, l'export est resté « le parent pauvre des Lois de Finances de 2021 et de 2022 », regrette l'ASMEX.
Dans ce sens, l'Association réitère des propositions qu'elle avait déjà présenté pour la Loi de Finances 2022, afin de les incorporer au projet de Loi de Finances 2023, à savoir : « œuvrer pour une équité fiscale en matière d’IS entre les entreprises installées dans les Zones d’Accélération Industrielle et les entreprises exportatrices installées hors ces zones en adoptant un taux unifié de 15 % en matière d’IS », ou encore « encourager la pénétration des nouveaux marchés afin d’accroitre la diversification des débouchés vers des nouvelles destinations de l’offre exportable marocaine ».
Pour ce second point, l'ASMEX recommande d'accorder un crédit d'impôt de 50 % de la valeur des exportations vers les nouveaux marchés, à attribuer dans la limite de 70 % sur l'IS.
Deux autres axes sont préconisés : « encourager les exportations à forte valeur ajoutée pour contribuer à rétablir les équilibres de la balance commerciale du Maroc », en adoptant « un crédit d’impôt de 10 % de la valeur de la hausse des exportations lorsque celles-ci intègrent 30 % de valeur ajoutée et 15 % lorsque celles-ci intègrent 50 % de valeur ajoutée », ainsi qu'une exonération de la TVA pour les « charges de promotion, de prospection, d’intermédiation et de communication réalisées à l’étranger afin d’accompagner l’effort promotionnel des entreprises exportatrices », conclut-on.
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