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n°790.Qui a intérêt à ce que les relations franco-marocaines s’enveniment davantage ?

04.09.2022 à 08 H 19 • Mis à jour le 04.09.2022 à 15 H 09 • Temps de lecture : 13 minutes
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Répondre à cette question est synonyme d’identifier quelle partie a manipulé « Hespress », média à forte audience, qui dans un article à sensation - qu’il a renié après le démenti de l’ambassade de France à Rabat - a prétendu que le renseignement extérieur français a incité le président français, Emmanuel Macron à prendre des mesures coercitives à l’endroit du Maroc. Le Desk s’est prêté à l’exercice

Hespress, média à l’audience aussi forte qu’hétéroclite a commis un monumental hoax. Son article intitulé « Le petit jeu de la France pour faire pression sur le Maroc » mis en ligne le 2 septembre au soir et retiré depuis le démenti de l’ambassade de France à Rabat, a eu un effet incendiaire. Et pour cause, celui-ci assure que la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), service de renseignement français dépendant du ministère des Armées a encouragé le président Emmanuel Macron à entreprendre des actions offensives et de déstabilisation contre le Maroc.


A l’appui de ces « révélations », le contenu de deux « notes fuitées » respectivement numérotées « RF/PM/21/22 » et « RF/PM/22/23 », datées du 14 novembre 2021 et du 7 mai 2022 rédigées par Bernard Emié, maître-espion de la France à l’attention personnelle du chef de l’Etat français et à la demande expresse de ce dernier.


La question qui s’est tout de suite posée concerne l’authenticité des « documents » qu’Hespress dit avoir « eu connaissance à travers (leur) lecture » à défaut d’en avoir produit la copie. Restait alors d’analyser la cohérence de leur contenu retranscrit dans l’article.


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