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EnergieLe Maroc redevient importateur net d’électricité d’Espagne pour compenser le manque de gaz
Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. Crédit : Mustapha Razi / Le Desk
La dépendance à l'égard des importations d'électricité d’Espagne souligne les limites des importations de GNL en flux inversé via le gazoduc Gaz Maghreb Europe (GME) depuis fin juin, qui, selon Rabat lui avait permis de rouvrir les deux centrales de Tahaddart et de Ain Beni Mathar : le Maroc a rebasculé d’exportateur net d’électricité à importateur net auprès de son voisin ibère
Contraint par l’arrêt unilatéral de la fourniture de gaz algérien via le gazoduc Maghreb-Europe (GME), le Maroc s’était tourné vers l’Espagne pour acheminer via ce même conduit, mais flux inversé, du GNL (gaz liquéfié) acheté sur le marché international.
Le début de ce transfert initié en juin dernier, suite à un contrat décroché auprès de l’énergéticien allemand RWE devait assurer le redémarrage de deux principales centrales combinées au gaz : celle de Tahaddart (385 MW) dans le nord du pays et celle de Ain Beni Mathar (470 MW) dans l’Oriental qui représentaient toutes deux environ 10 % de la production d'électricité du Maroc et jusqu'en 2019, constituaient la plus grande part du mix énergétique après le charbon.
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