En clair
Saâdeddine El Otmani, Chef du gouvernement. Montage: MOHAMED DRISSI KAMILI / LE DESK
n°712.PJD : Un naufrage que les « irrégularités » n’expliquent pas à elles seules
Tout en se disant « visé » le PJD lorgnait la première place aux élections. Il est arrivé huitième, une débâcle sans précédent pour Saâdeddine El Otmani qui a dû rendre le tablier tout en attribuant sa déroute à l’usage massif de l’argent par son concurrent et des violations de la loi. Mais déjà, au sein du parti islamiste, la phase d’introspection a commencé
« Entre nous, que le PJD gagne ou pas, c’est aux Marocains et à Sa Majesté d’en décider », nous disait il y a une semaine le numéro 2 du Parti de la justice et du développement (PJD) Slimane El Omrani. Les Marocains ont voté le 8 septembre mais pas pour lui. « Tout le monde s’attendait à un net recul aux législatives mais pas à ce point », nous dit une grande figure du PJD.
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