A la CNT, Jalil Benabbès-Taarji veut « remettre la gouvernance au centre du débat »
Président de l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT), directeur général du groupe Tikida, Jalil Benabbès-Taarji est une figure incontournable du tourisme. Mesuré, l’homme n’hésite pas à se départir de sa discrétion habituelle pour défendre ardemment sa vision. Quitte à défrayer la chronique, comme en 2018, lorsqu’il croise le fer avec le binôme à la tête de la Confédération nationale du tourisme (CNT) Abdellatif Kabbaj et Fouzi Zemrani, tous deux hostiles au retour de la CNT dans le giron de la CGEM. Un épisode au cours duquel plusieurs fédérations ont été suspendues, dont l’ANIT et qui ont conduit la Confédération au bord de l’implosion.
Trois ans plus tard, Benabbès-Taarji refait parler de lui en briguant la présidence de la CNT avec son colistier Aziz Cherif-Alami pour mettre à l’écart Kabbaj et Zemrani, pour qui, selon le président de l’ANIT, la gouvernance « n’était pas une priorité. Parfois même pas un sujet ». Lui-même ancien patron de la fédération (de 2003 à 2007, avant qu’elle ne soit rebaptisée CNT en 2014), il veut « remettre la gouvernance au centre du débat. Au centre de nos préoccupations » et « participer à réformer la gouvernance du secteur d’une manière générale et militer en faveur d’une fédération nationale plus représentative et donc crédible et forte ».
Avec la levée de certaines restrictions, notamment celle liée à l’accès au territoire par les MRE et les touristes étrangers, une reprise de l’activité touristique semble s’amorcer. L’espoir commence-t-il à revenir chez les opérateurs ?
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