Dans le nord, des zones d’activités économiques comme réponse à la crise

AlternativeDans le nord, des zones d’activités économiques comme réponse à la crise

27.05.2021 à 13 H 57 • Mis à jour le 27.05.2021 à 13 H 57 • Temps de lecture : 3 minutes
Par Bilal Mousjid

Un membre de la Guardia Civil espagnole face à l’arrivée de plusieurs migrants aux abords de l’enclave de Ceuta (Sebta), le 19 mai 2021 BERNAT ARMANGUE/AP

Face à la crise qui frappe les villes du nord, notamment Fnideq au cœur de la crise migratoire et diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, les autorités jouent la carte des zones d’activités économiques (ZAE) comme alternative à la contrebande à l’arrêt depuis la fermeture par Rabat du corridor de Bab Sebta en 2019. Les détails des projets en cours

Des milliers de jeunes fuyant le pays à la nage pour gagner Ceuta (Sebta) au péril de leur vie, le spectacle a choqué les Marocains et le monde entier. Illustration de la crise qui frappe les villes du nord depuis la fermeture de Bab Sebta, accentuée par les conséquences de la pandémie sur l’économie dans le nord du royaume, cet afflux record vers l’enclave a remis au cœur du débat la misère dont souffre la population de la région. Et les alternatives économiques susceptibles de répondre à leurs besoins dans le respect de leur dignité depuis le coup d’arrêt donné, en 2019, par les autorités marocaines à la contrebande de Ceuta et Melilla qui irriguait Fnideq, Tanger et d’autres villes avoisinantes.