n°681.Pour se rapprocher de Washington, Rabat tente de jouer au bon élève sur les questions du climat
Un élément à relever et qui n'est pas à négliger : près de cinq mois après l'investiture de Joe Biden, le Maroc, par le biais de son chef d'État, n'a toujours pas félicité officiellement le nouveau locataire de la Maison Blanche. À ce niveau, aucun contact officiel n'a été rendu public à travers les canaux habituels, du côté des deux parties. Même chose pour ce qui est de la diplomatie où Anthony Blinken n'a toujours pas pris attache avec son homologue, Nasser Bourita. Les traditionnels appels entre représentants de la diplomatie n'ont toujours pas eu lieu.
Du côté américain, on pourrait comprendre la lenteur et la prudence d'une administration qui veut agir avec délicatesse face aux pays étrangers, alliés ou non. Preuve en est le temps qu'il a fallu pour une prise de contact entre l'administration Biden et les dirigeants israéliens. Mais côté marocain, l'incompréhension pourrait être de mise, à un moment, où plus que jamais, officiels comme observateurs surveillent de près toutes les réactions et déclarations des responsables américains pour essayer de déceler une once d'indication sur la politique qui sera adoptée vis-à-vis de la question du Sahara Occidental, mais aussi de ce qui sera fait de la patate chaude refilée par Donald Trump : une reconnaissance unilatérale de la souveraineté marocaine par les États-Unis.
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