Al Hoceïma, quatre ans après le Hirak
26.10.20 - Al Hoceïma. La mosquée Mohammed V, où le leader du Hirak Nasser Zefzafi a été arrêté en mai 2017 pour entrave à la liberté de culte, a été démolie et reconstruite. ©MOHAMED DRISSI KAMILI. / LE DESKLe quartier de Sidi Abid, non-loin du centre d'Al Hoceïma, a été durant huit mois, entre octobre 2016 et juillet 2017, le foyer du Hirak rifain, avec ses sit-ins, ses marches nocturnes, ses concerts de casseroles et ses affrontements avec la police. Aujourd'hui, les traces de ce mouvement de contestation, le plus important dans le royaume depuis la parenthèse du Mouvement du 20 février 2011, semblent avoir été emportées par le temps, la répression et l'ennui. Plus bas, même la mosquée Mohammed V — où l'interruption par Nasser Zefzafi du prêche du vendredi 26 mai 2017 avait déclenché un feuilleton d'arrestation des meneurs et de centaines de sympathisants du Hirak — a changé de visage. Réhabilitée en moins de deux ans, la mosquée domine désormais par son minaret flambant neuf le centre de la ville. Elle laisse pourtant derrière elle le souvenir d'un événement majeur de l'histoire de la ville et de ses habitants.
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