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Grands ChantiersTanger Tech: toujours pas de contrat avec le Chinois CCCC

14.10.2020 à 01 H 57 • Mis à jour le 14.10.2020 à 11 H 17 • Temps de lecture : 6 minutes
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Un an et demi après la signature d’un mémorandum d’entente, aucun contrat n’a encore été signé avec le Chinois CCCC pour la réalisation de la cité Mohammed VI Tanger Tech. Que cache ce retard ?

La cité Mohammed VI Tanger Tech sortira-t-elle de terre ? Depuis avril 2019, le sort de cet ambitieux semble suspendu à la décision de l’entreprise China Communications Construction Company (CCCC). Une attente qui dure depuis un an. Plus précisément depuis le 26 avril 2019, lorsqu’un mémorandum d’entente avait été signé entre la Société d’aménagement de Tanger Tech (SATT), présidée par Othman Benjelloun, et le groupe étatique chinois, en présence de Mohcine Jazouli, ministre délégué aux Affaires étrangères, Ilyas El Omari, alors président de la Région de Tanger Tétouan Al Hoceima, et de Mohamed Brini, président de l’Agence spéciale Tanger Med (TMSA).


Largement médiatisée, cette annonce devait aussi faire oublier le camouflet infligé par le premier partenaire chinois, le groupe Haite, un colosse aux pieds d’argile porté aux nues par Othman Benjelloun et Ilyas El Omari pendant deux ans avant de se retirer à la hussarde du projet en 2018. « Le choix Haite était une erreur monumentale de notre part, un échec qui nous a fait perdre beaucoup de temps. Avec CCCC, c’est différent car il s’agit d’une entreprise publique qui agit avec l’aval de l’Etat chinois. Et contrairement à Haite, on a affaire, là, à une société très connue avec 100 milliards de dollars d’actifs, soit à peu près le PIB du Maroc », nous dit une source impliquée dans le dossier.

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