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Droits humainsLes leaders du Hirak rifain en grève de la faim, le CNDH engage une médiation
Sit-in de solidarité avec les détenus du Hirak rifain à Casablanca le 30 mai 2017. AIC PRESS
C'est un nouveau bras de fer qui se joue entre les autorités et les figures du Hirak rifain condamnées à de lourdes peines de prison. En grève de la faim depuis plusieurs semaines, Nasser Zefazafi et ses camarades de lutte exigent leur libération. Interpellé, le CNDH cherche à désamorcer la situation jugée préoccupante
Depuis quelques semaines, ce sont pas moins de sept figures du Hirak rifain qui mènent une grève de la faim depuis les geôles où ils sont incarcérés. Il s’agit de Nasser Zefzafi (23 jours de grève), Nabil Ahamjik (23 jours), Mohamed Hakki (18 jours), Zakaria Adehchour (18 jours), Mohamed Bouhenouch (18 jours), Samir Ighid (13 jours) et Bilal Ahabad (18 jours).
Sur Facebook, Ahmed Zefzafi, père du leader du mouvement, affirme que « les détenus demandent leur libération car ils sont convaincus de leur innocence », fait-il savoir. Ces grèves de la faim interviennent à un moment où la saison dite des grâces royales est arrivée à son terme. Hormis El Mortada Iamrachen, Mohammed Mekkaoui, Rabie Lablaq, Abdelali Houd et Salah Lachem qui ont été relâchés, les autres leaders du Hirak demeurent derrière les barreaux. Certains d'entre eux sont condamnés à des peines de 20 ans de prison ferme.
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