S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
Newsroom

PolitiqueEspagne: droite comme gauche pensent pouvoir former un gouvernement

24.07.2023 à 11 H 50 • Mis à jour le 05.08.2023 à 00 H 52 • Temps de lecture : 3 minutes
Par
Les élections du 23 juillet n’auront permis ni à la droite ni à la gauche d’atteindre la majorité absolue. Le jeu des coalitions a démarré, mais des incertitudes persistent

« Nous l’avons encore fait ! (…) Le bloc du Parti populaire et de Vox a été vaincu ! », a déclaré le président sortant Pedro Sanchez, malgré la victoire du Parti populaire aux élections générales.



Bien que victorieux, le PP ne peut former un gouvernement à lui seul, même en s’alliant à l’extrême droite de Vox. « L'Espagne et tous ses citoyens ont été très clairs : le bloc conservateur de recul des droits et des libertés a échoué », a déclaré le chef du PSOE devant une centaine de partisans venus fêter les résultats au siège du parti à Madrid.


Autant d’optimisme s’est aussi dégagé du côté du Parti Populaire. Le président Alberto Núñez Feijóo a remercié « les 8 millions d’Espagnols qui (lui) ont apporté leur soutien », appelant dans ce sens « à la responsabilité pour que l’Espagne ne subisse pas de blocus ».



« Je veux former un gouvernement et je vais entamer un dialogue avec le reste des partis », a fait savoir le président de la droite. Au vu des résultats, le PP pourrait être devancé par le PSOE dans les négociations. Mais la droite ne s’avoue pas vaincue, Feijóo a même demandé au PSOE de « ne pas bloquer la formation d’un gouvernement » de droite.


« Je vois des célébrations dans les sièges de tous les partis politiques, il semblerait que tous ont gagné ce soir », a quant à lui ironisé le chef de Vox, Santiago Abascal, admettant que « même perdant, Pedro Sanchez peut bloquer l’investiture ou pire encore il pourrait gouverner avec l’aide du communisme du séparatisme putschiste et du terrorisme ».


Les élections entre les mains de indépendantistes

Au vu des résultats, le PP et le PSOE devront tous deux passer aux négociations. Si certains coalitions sont déjà officielles, les indépendantistes catalans qui ont obtenu 14 sièges pourraient faire « pencher la balance », titre la RTVE.


Le candidat de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), Gabriel Rufián a appelé « l’indépendantisme à se mettre d’accord ». « Depuis la première minute, nous sommes disponibles pour faire ce que nous avons dit que nous ferions, c'est-à-dire mettre un prix, qui sera élevé et consensuel (…) S’ils veulent (PSOE et Sumar, Ndlr) gouverner leur pays, ils devront respecter nos conditions », a déclaré le chef de file d’ERC qui a obtenu 7 sièges au Congrès des députés.


Avec également 7 sièges remportés lors de ses élections, la formation Ensemble pour la Catalogne Junts semble plus récalcitrante. « Nous ne ferons pas de Pedro Sanchez un président, sous aucune condition » , a déclaré leur leader Míriam Nogueras.


Pedro Sanchez a « des devoirs en suspens » en Catalogne a-t-elle souligné, affirmant que ce blocage est « une nouvelle étape qui s’ouvre pour le changement ». Toutefois si le blocage persiste, de nouvelles élections pourraient être organisées dans le pays.

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk Newsroom