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SantéSuicide de Yassine Rachid, cet arbre qui cache la forêt

07.09.2022 à 19 H 58 • Mis à jour le 08.09.2022 à 07 H 53 • Temps de lecture : 9 minutes
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Il était médecin résident au service d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, avant de se donner la mort jeudi dernier, submergé par le stress et un « harcèlement moral quotidien ». Nous nous sommes rendus au sit-in organisé en hommage au défunt Yassine Rachid, ce mercredi au CHU Ibn Rochd, pour mieux comprendre les coulisses de cet incident

Une centaine d’étudiants et résidents en médecine et pharmacie se sont rassemblés ce mercredi au centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca pour rendre hommage à leur confrère Yassine Rachid, qui s’est donné la mort dans sa chambre d’hôpital à Paris, là où il effectuait son stage.


A cette occasion, Alaa El Aissaoui, collègue du défunt depuis près de 12 ans et président de l’association des médecins internes au CHU Ibn Rochd, a déclaré qu’il est important de rappeler que Yassine Rachid était une personne sociable, souriante et chaleureuse, mais aussi toujours présente et à l’écoute. « On ne s’y attendait pas », a-t-il répété tout au long de son discours.


D’autres personnes qui ont pu travailler de près ou de loin avec Yassine, l’ont décrit comme quelqu’un de « drôle sans forcer » et « avec un humour naturel ». Une étudiante nous confie qu’ « il lui disait de ne pas prendre les choses trop à cœur. Il avait l’habitude d’encourager les gens autour de lui ». Toujours secoué par la mort d’un confrère, les étudiants et résidents présents au sit-in affirmaient que le défunt « avait l’air bien ».


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