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SaharaLa décision de Trump, «cynique et radicale» pour James Baker, architecte du plan référendaire passé à la trappe
L’ancien Envoyé personnel de l’ONU au Sahara, James Baker, lors d’une visite dans les camps de Tindouf en avril 1997. AFP PHOTO / FRANCOIS CAMPREDON
L’ancien envoyé spécial de l’ONU au Sahara estime que la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental « menace de compliquer [les] relations avec l’Algérie ». D’après lui, « la prochaine administration Biden aurait intérêt à révoquer cette action cynique et radicale », et que cela « ne minera pas les accords d’Abraham »
L’ex-secrétaire d’Etat américain (1989-1992) et ancien envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental (1997-2004), a signé une tribune dans le Washington Post dans laquelle il regrette la décision du président américain sortant, Donald Trump, de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Pour lui, il s’agit d’un « étonnant retirement du droit international et de la diplomatie que les Etats-Unis ont adopté et respecté pendant plusieurs années » et d’une « mesure radicale camouflée en diplomatie » qui « contribuera à l’impasse existant dans la résolution du conflit de longue date entre le Maroc et le peuple du Sahara occidental ».
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