StorytellingMaroc-Israël: les officiels marocains réfutent toute normalisation, déni ou stratégie ?
Le Maroc a-t-il, oui ou non, normalisé ses relations diplomatiques avec Israël ? La question à priori simple ne trouve pas de réponse franche de la part des officiels. Premier de cordée dans cet exercice d’équilibriste, le chef de la diplomatie, Nasser Bourita, joue à l’excès sur les mots, ses lieutenants usent du même verbiage, tandis que le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani, plus gêné que quiconque aux entournures du fait de la position idéologique de son parti, mais aussi probablement par méconnaissance de ce qui a été formalisé à son insu, a tout simplement évité le sujet dans sa première sortie télévisée consacrée au sujet, insistant à chaque bout de phrase sur l'attachement du royaume à la cause palestinienne comme pour brandir un talisman face à l’impensable. Pourquoi de telles précautions dans l’explication des faits ?
Rembobinons. Le 10 décembre, le monde est pris de court : dans un style qui lui est propre, le président américain sortant, Donald Trump, annonce par des tweets en cascade avoir signé une proclamation présidentielle reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et révèle « une autre percée historique » : « Nos deux grands amis Israël et le Royaume du Maroc ont convenu de relations diplomatiques complètes - une percée massive pour la paix au Moyen-Orient », écrit-il.
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