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PortsLes céréaliers accusent l’ANP d’entretenir le monopole rentier des concessions privées

09.06.2020 à 04 H 58 • Mis à jour le 09.06.2020 à 05 H 06 • Temps de lecture : 9 minutes
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Sollicités à importer près de 2 millions de tonnes de blé tendre en trois mois pour assurer un stock de sécurité au pays face aux risques du Covid-19, les importateurs de céréales ont buté sur des décisions unilatérales prises par Nadia Laraki, DG de l’Agence nationale des ports (ANP) en matière de déchargement. Ils s’insurgent contre une logique purement financière de la gestion du trafic au profit des concessions privées

Par les décisions n°30 et n°31/DG/2020 du 20 mars, Nadia Laraki, directrice générale de l’Agence nationale des ports (ANP) définissait les conditions de déchargement des navires céréaliers dans les circonstances liées à la pandémie du coronavirus. Elle n’autorisait notamment le traitement des navires sur un quai banalisé à titre exceptionnel que lorsque leur délai d’attente dépasse trois jours ou lorsque le nombre de navires en attente est supérieur ou égal à trois.


Les réceptionnaires ayant une cargaison dans les silos verront ainsi leurs navires en rade perdre leur rôle de priorité jusqu’à l’évacuation complète de la cargaison, prévenait la circulaire. Ceux d’entre eux qui ne respectent pas une cadence d’enlèvement du port d’au moins 2000 tonnes/jour verront aussi leurs navires perdre cette priorité, ajoutait Laraki.


Cette décision des termes et modalités de traitement et d’accostage des navires céréaliers a cependant été vivement contestée par les fédérations avicole (FISA), céréalières (FIAC), celle des négociants de céréales et légumineuses (FNCL) et celle de la minoterie (FNM).

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Par @MarocAmar
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