Note de veillePendant que l’Amazonie brûle, des volte-face en trompe-l’œil au G7 de Biarritz
Il aura donc fallu plusieurs semaines d’incendies en Amazonie pour que le président français réagisse. Vendredi 23 août, Emmanuel Macron a menacé de ne pas signer l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, entériné fin juin par la Commission sortante. Il s’oppose « en l’état », a-t-il dit, à cet accord négocié avec les quatre pays du Mercosur que sont l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.
Derrière l’Élysée, l’Irlande et l’Allemagne ont affiché des positions similaires, puis Donald Tusk, le président sortant du Conseil européen, leur a emboîté le pas : invité au G7 qui commençait samedi à Biarritz, il a déclaré juste avant l’ouverture du sommet, au sujet de l’accord UE/Mercosur, qu’il était « difficile d’imaginer un processus de ratification » tant que le gouvernement brésilien permettait « la destruction » de l’Amazonie.
Ce dimanche sous le soleil basque, Emmanuel Macron est allé jusqu’à annoncer « des moyens économiques et financiers » pour lutter contre la déforestation – mais sans être plus précis. La France, avec la Guyane française, « est l’un des neuf pays amazoniens », a-t-il dit. « Nous sommes en train de travailler à un mécanisme de mobilisation internationale pour pouvoir aider de manière plus efficace ces pays. » Sur ce sujet comme sur les multiples autres abordés pendant ce G7 (nucléaire iranien, Brexit, guerre commerciale Chine/États-Unis...), la détermination est de mise, mais les effets se feront attendre.
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

