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MaghrebEn Tunisie, l’arrestation de Nabil Karoui alourdit l’ambiance de la présidentielle

25.08.2019 à 12 H 01 • Mis à jour le 25.08.2019 à 12 H 01 • Temps de lecture : 5 minutes
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Nabil Karoui, homme d’affaires et candidat controversé à la présidentielle tunisienne, a été arrêté vendredi 23 août. Il fait l’objet d’une enquête judiciaire pour corruption, évasion fiscale et blanchiment d’argent. Le timing de son arrestation relance les interrogations sur l’intégrité du processus démocratique dans le pays

Tunis (Tunisie), correspondance.– Dans le QG d’Au cœur de la Tunisie, le parti de Nabil Karoui, la tension était palpable vendredi 23 août au soir. Déplacements à la hâte de cartons, d’ordinateurs et de paperasse « pour sauver tout notre travail de campagne », souffle-t-on, mais aussi anticiper une éventuelle perquisition. Au milieu des restes de flyers en forme de tête de lion, le symbole du parti, les télévisions sont directement branchées sur la chaîne Nessma TV qui parle de « kidnapping » de Nabil Karoui.


L’homme de 56 ans, un magnat des médias tunisiens, n’est officiellement plus le patron de la chaîne depuis quatre ans, mais il demeure actionnaire. Il en est d’ailleurs resté son principal sujet d’information. « Nabil Karoui est avant tout un candidat à la présidentielle dont la candidature a été acceptée par l’Instance supérieure électorale pour les élections (ISIE) et c’est un acteur important de la vie politique tunisienne. Ce qu’il se passe est vraiment dangereux pour le processus démocratique », déclare à Mediapart Sadok Jabnoun, un membre de la commission politique de la formation de Nabil Karoui.

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