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AnalyseSoudan: l’armée garde le pouvoir mais promet de le partager

15.04.2019 à 00 H 56 • Mis à jour le 15.04.2019 à 00 H 56 • Temps de lecture : 8 minutes
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Les généraux soudanais affirment qu’ils n’interviendront pas dans la composition du gouvernement civil qu’exige l’opposition. Mais, pour l’instant, aucune date n’est arrêtée pour ce transfert de pouvoir et l’armée refuse que le dictateur déchu soit remis à la justice internationale

L’incertitude sur le choix entre la rupture et la continuité n’est toujours pas levée à Khartoum. Les manifestants soudanais qui ont obtenu jeudi la destitution par l’armée du dictateur Omar el-Béchir, puis le lendemain la démission du général Awad Ibn Ouf, désigné par l’état-major pour lui succéder, avant d’applaudir l’arrivée d’un nouveau général, Abdel Fattah al-Burhane à la tête du Conseil militaire de transition, doivent-ils se résigner à voir un général succéder à un autre général à la tête de l’État ou espérer obtenir, dans un délai acceptable, un transfert du pouvoir aux civils comme ils le réclament ?


Au vu des événements qui viennent de se succéder en moins d’une semaine, après quatre mois de manifestations populaires dont la répression a fait plus de 60 morts, et à la lumière de l’histoire récente du Soudan, toutes les hypothèses sont encore imaginables. Notamment celle d’une mascarade des militaires affectant d’accepter des concessions, sous forme de changements de personnes et d’engagements verbaux sans lendemain, pour conserver l’essentiel, c’est-à-dire le contrôle du pouvoir politique et des pans entiers de l’économie qui relèvent du régime et de ses partenaires ou hommes de paille.

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