MaghrebLes études supérieures des Tunisiens en France hypothéquées par la hausse des frais et la crise du dinar
« Avec cette annonce du gouvernement français, nous n’avons pas vraiment de recours possible mais ça commence à être compliqué. » Nouhed Melaouah est cadre dans une compagnie aérienne et mère de deux filles qu’elle veut voir étudier en France. La première vient de partir étudier en master après avoir fait sa licence en Tunisie, l’autre va passer son baccalauréat et partir juste après. La très forte hausse des frais d’inscription annoncée par le gouvernement français complique encore ses calculs.
« Cela fait déjà longtemps que l’on a du mal à gérer, avec la chute du dinar », confie-t-elle. Elle a vendu plusieurs bijoux d’un héritage familial, des meubles, et son mari a contracté un prêt pour pouvoir payer ces précieuses études à l’étranger. « On préfère qu’elles partent, surtout que la situation est fragile ici, explique Nouhed Melaouah. Je ne sais pas ce qu’il va se passer les prochaines années. Ma fille n’a pas pu passer ses examens l’année dernière à cause des grèves [en Tunisie – ndlr]. »
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