Moyen-OrientDroits des femmes: le Parlement européen condamne l’Arabie saoudite
Que veut le prince héritier d’Arabie saoudite ? C’est la question à 100 milliards de (pétro)-dollars qui agite les milieux diplomatiques et les observateurs du Royaume depuis la prise du pouvoir du jeune Mohammed ben Salmane il y a un an. Car, à chaque pas en avant de celui qui se proclame grand réformateur, succède un pas en arrière qui fait douter de ses intentions. Dernier exemple en date : celui de la conduite des femmes.
Après avoir décidé d’autoriser la moitié féminine du pays à passer le permis de conduire et piloter un véhicule à compter du 24 juin 2018, ce qui était une marque d’ouverture est en train de devenir une sinistre injonction : « Conduis, mais tais-toi ! » À l’approche de la date décisive, alors que la communication est bien rodée (cf. la une de l’édition saoudienne de Vogue avec la fille de feu le roi Abdallah au volant d’un cabriolet dans le désert), les autorités ont néanmoins décidé d’emprisonner depuis plusieurs jours onze défenseurs des droits humains, sept femmes et quatre hommes, qui se sont fréquemment exprimés sur l’émancipation des femmes par le passé.
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