Les « violées de la Huelva »: une dissimulation d’Etat

Maroc-EspagneLes « violées de la Huelva »: une dissimulation d’Etat

27.05.2018 à 18 H 33 • Mis à jour le 27.05.2018 à 18 H 33 • Temps de lecture : 6 minutes
Par Ali Amar

Une Marocaine de 50 ans dans son taudis de Palos dans la Huelva. STEFANIA PRANDI

Alerté par la presse sur le sort des ouvrières saisonnières marocaines enrôlées dans des exploitations agricoles du sud de l’Espagne, le ministère de Mohamed Yatim avait dans la précipitation catégoriquement nié, et par deux fois, des faits d’esclavage sexuel pourtant documentés. En Espagne cependant, l’affaire prend une tournure judiciaire avec une première interpellation…

L’affaire des « violées de la Huelva », ces ouvrières agricoles marocaines recrutées le temps de la cueillette des fruits rouges dans le sud de l’Espagne et abusées sexuellement par leurs patrons prend désormais une tournure judiciaire en Espagne, alors que le ministère de Mohamed Yatim avait catégoriquement nié cette réalité.

Le 25 mai, le journal local Huelva Informacion rapportait l’arrestation d’un homme de 47 ans, accusé d’avoir fait chanter des femmes pour les contraindre à des rapports sexuels.