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AfriqueEn Côte d’Ivoire, «crimes rituels» et «sacrifices humains» ponctuent les campagnes électorales

04.05.2018 à 15 H 44 • Mis à jour le 04.05.2018 à 15 H 47 • Temps de lecture : 11 minutes
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Une vague de sacrifices humains, appelés aussi « crimes rituels » et ciblant principalement des enfants, a effrayé la Côte d’Ivoire ces derniers mois. Dépassant le cadre du simple fait divers, ce phénomène apparaît depuis quelques années pendant les campagnes électorales

Des cadavres mutilés, amputés, des disparitions inexpliquées, quelques aveux, des suspects, de forts soupçons, mais rarement de preuves et encore moins d’enquêtes et de procès. Voilà dressées les caractéristiques d’un fait social aux relents politiques qui prend de plus en plus d’ampleur en Côte d’Ivoire : les sacrifices humains, appelés aussi « crimes rituels ».


Brice Yehi Siesson pourrait bien en avoir été victime. C’est en tout cas ce que pensent les proches de ce jeune homme de 27 ans. Habitant à Abidjan, il est parti le 22 février pour la région de Facobly, dans l’ouest du pays. Il accompagnait, avec d’autres, un député et président de région, Évariste Méambly, auquel il est apparenté. Quatre jours plus tard, c’est le choc : ses parents apprennent que son corps repose dans une morgue d’Abidjan. Selon Évariste Méambly, qui a dû s’expliquer lors d’une conférence de presse, le jeune homme a été accidentellement blessé par balle durant le trajet pour Facobly, et est décédé dans une clinique privée d’Abidjan.


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