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Chronique politiqueEn France, la grande lessive des primaires signe d’une insurrection politique

30.01.2017 à 12 H 20 • Mis à jour le 30.01.2017 à 12 H 20 • Temps de lecture : 5 minutes
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Sarkozy humilié ; Juppé stoppé ; Hollande barré ; Valls dégagé. Fillon mal engagé. Les primaires ont tourné à l’insurrection. La séquence qui s’achève avec la victoire de Benoît Hamon est un séisme dans l’histoire de la Cinquième République

On a beau être habitué aux aléas de la vie politique, ce qui vient de se passer en France est totalement inouï. En moins de cent jours, soixante-dix exactement depuis le 20 novembre 2016, sept à huit millions d’électeurs ont chassé toutes les têtes gouvernantes de leur pays, ou les ont contraintes au départ.


Souvenez-vous… Sarkozy, ancien président de la République, au sommet de l’édifice politique depuis vingt-cinq ou trente-cinq ans : sorti comme un pékin. Juppé, donné gagnant et futur président depuis au moins deux ans : renvoyé à Bordeaux. Hollande, de plus en plus impopulaire depuis son élection : contraint de s’en aller. Et maintenant Manuel Valls, le dauphin naturel, candidat évident en cas de retrait du président : licencié sans ménagement. Même Arnaud Montebourg ne dépareille pas dans cet anti-palmarès. L’homme emblématique de la fronde socialiste, au moins au plan médiatique, c’était lui et pas Hamon.

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