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Législatives 2016L’USFP échafaude un plan de relance risqué pariant sur une croissance robuste
Driss Lachgar, Premier secrétaire du parti de la rose lors de la présentation à Casablanca de son ouvrage Le temps d’une troisième alternance. MAP
Le programme économique du parti de la rose prône une relance à tous les étages. Sa démonstration repose sur une hypothèse centrale : un taux de croissance de 5,5% pour se départir de la double contrainte de l’endettement et du déficit. Analyse
Il y a quelques jours, l’USFP rendait public son programme électoral en vue des législatives d’octobre. Un pavé de 225 pages dont les mesures économiques en particulier témoignent d’une réelle volonté de se ré-approprier l’image de technicité en la matière laissée par Fathallah Oualalou lors de son passage aux finances sous Youssoufi.
Le parti dirigé par Driss Lachgar a considérablement revu ses projections de croissance à la baisse. Depuis 2002, l’USFP avait systématiquement présenté un taux de croissance prévisionnel supérieur de 2,2 points à la performance de la législature en question. En 2011, il promettait une croissance annuelle moyenne de 7 %. Il n’en promet désormais plus que 5,5 % pour les cinq ans à venir. Un alignement sur le programme gouvernemental de janvier 2012 qui ne déroge pas en cela au consensus adopté par les principales écuries partisanes.
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