S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk

Connectez-vous

ou

Abonnez-vous !
80 DH

1 mois
Découvrir les offres
Newsroom

EXPODu couscous au Guggenheim : un air de Ghardaia à New York

20.05.2016 à 11 H 28 • Mis à jour le 20.05.2016 à 11 H 28 • Temps de lecture : 3 minutes
Par
Kader Attia, artiste franco-algérien basé à Berlin, a choisi d’aborder le thème de l’appropriation culturelle dans l’architecture en installant une énorme qesriya de couscous au Guggenheim à New York.

Trois cents cinquante kilogrammes de semoule de couscous, étalés sur une gigantesque qesriya en bois de cinq mètres de diamètre et modelés sous forme de maquettes urbanistes et de dunes, occupent en ce moment le quatrième étage du Musée Guggenheim à New York. Il s’agit de Ghardaïa, l’installation du franco-algérien Kader Attia représentant, à petite échelle, la vallée mozabite et la forteresse éponyme qu’elle abrite. La structure, voulue fragile et éphémère, est accompagnée des portraits de Fernand Pouillon et du Corbusier, ainsi que d’une copie du certificat de l’UNESCO désignant officiellement la ville comme patrimoine mondial.

Rendre à Ghardaia ce qui est à Ghardaia

L’œuvre fait partie d’une exposition collective intitulée « But a Storm Is Blowing From Paradise : Contemporary Art of The Middle East and North Africa  ». En plus d’avoir quasiment la même texture que le sable, Kader Attia a choisi le couscous comme médium car, d’une part, ce plat millénaire a précédé la venue des Arabes et des Européens dans la région, et d’autre part, il transcende les religions puisqu’il est  autant pour les musulmans le vendredi, que pour les juifs pendant le dîner de shabbat.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.

Par
Le Desk Newsroom