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SociétéLa dépénalisation de l’homosexualité dans l’angle mort des leaders politiques

12.04.2016 à 19 H 19 • Mis à jour le 12.04.2016 à 19 H 19 • Temps de lecture : 6 minutes
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La sordide affaire de l’agression homophobe de Beni Mellal a fait se presser aux portes du tribunal la presse internationale, les militantes Femen et leurs actions coup de poing, ainsi que la population solidaire des agresseurs. Les politiques ne cherchent pas quant à eux à s’emparer de la question de la place de l’homosexualité dans la société marocaine.

On savait que le sujet heurtait la population, du moins une grande partie. Savait-on qu’il dérangeait encore plus la sphère politique ? L’affaire de Beni Mellal, où les deux victimes d’agression se trouvent à la barre des accusés, soulève à nouveau l’opportunité d’un débat sur la question de l'abrogation de l'article 489 qui pénalise l'homosexualité. Sauf que lorsque le mot est lâché, les mâchoires se crispent chez les politiques.


Pourtant, la vidéo de l’agression très intense qui a tourné sur les réseaux sociaux a pu choquer. Si l’homosexualité est condamnée, elle ne justifie en rien que les citoyens exercent leur propre justice à coup d’expéditions punitives. Tout au long de ces dernières semaines, le climat était très tendu à Beni Mellal. La justice qui avait initialement condamné à de la prison ferme l’un des agressés a finalement rendu un jugement plus clément, prononçant une peine avec sursis pour les deux homosexuels. En juin 2015, dans l’affaire du baiser de la tour Hassan, les deux présumés homosexuels avaient écopé de peines de prison ferme. Un signe que la jurisprudence évolue à petit pas ?

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